Dans l’univers singulier du Spooky Punk, une nouvelle héroïne émerge : la Krasue. Spectre de beauté maudite, elle erre, tête lumineuse et entrailles flottantes, à la recherche d’une chaleur qu’elle ne peut jamais toucher. Son histoire est celle d’un amour impossible, d’un baiser empoisonné qui transforme la passion en tragédie. De cette légende naît One Last Kiss, une fragrance captivante, à la fois sensuelle et hantée, où lumière et ombre se répondent dans un duel éternel.
Dès les premières notes, le parfum s’ouvre sur un éclat de bergamote pétillante, un souffle de pêche veloutée et un cœur vibrant de cassis. Ces accords fruités évoquent la douceur d’un premier regard, l’émotion d’un amour naissant, la promesse d’une tendresse éphémère.
Peu à peu, la lumière faiblit. La rose, reine des fleurs, se fane dans l’ombre, tandis que le rhododendron anthopogon déploie sa senteur verte et fumée, entre vie et décomposition. L’accord putrescent s’élève alors, humide et envoûtant, un souffle charnel, presque interdit. Le parfum révèle ici sa dualité profonde : la beauté pure du sentiment humain, opposée à la fascination ténébreuse du désir.
Au cœur du sillage, la résine de labdanum, la terre humide du patchouli et la pulsion animale de la civette créent une empreinte charnelle, intense et mystérieuse. Ensemble, elles évoquent le dernier baiser, celui que l’on ne peut donner sans se perdre.
Mais dans ce monde où les ombres dansent, les tragédies se transforment. Guidée par Little Batzy et See-Ew, la Krasue découvre une autre forme d’amour : l’amitié, la joie, la liberté. One Last Kiss devient alors plus qu’un parfum, une ode à la réinvention, à la beauté étrange et à la renaissance.