Sous la lueur pâle de la lune, elle danse seule. Ses manches de soie ondulent comme des murmures, ses yeux baissés brûlent de secrets. Ce n’est pas une danse de joie ni d’amour, mais une élégie en mouvement, un rituel pour enterrer la tendresse disparue. Elle est la danseuse masquée, l’âme voilée de No More Love.
Le parfum s’ouvre sur la chaleur épicée du cumin et du carvi, rappelant le souffle fiévreux d’un corps en mouvement. La camomille bleue vient apaiser cette ardeur, posant sur la peau un voile lunaire, doux et mélancolique. Déjà, le masque se dessine : rouge à lèvres couleur blessure, poudres fines comme la poussière du temps, le visage d’une beauté figée, parfaite, mais impénétrable.
Au centre de la fragrance s’épanouit une guirlande de fleurs troublantes : jasmin sambac, tubéreuse, fleur d’oranger, champaca et frangipanier. Leur douceur capiteuse évoque une passion éteinte, un amour qu’on n’ose plus nommer. Sous leur éclat, la tristesse se cache, car même la beauté peut devenir un masque.
Lorsque la danse s’achève, le sillage reste : accord rouge à lèvres, poudre cosmétique, et musc soyeux. L’illusion persiste, belle mais distante, comme une loge vide après les applaudissements.
Mais dans les coulisses, Little Batzy et See-Ew apparaissent. Leur rire brise le silence, leur espièglerie chasse la mélancolie. Ensemble, ils entraînent la danseuse dans le carnaval néon du Spooky Punk, où les ombres se mêlent à la lumière et où la tristesse devient jeu. Là, son sourire n’est plus peint, il est réel.
No More Love n’est plus une fin, mais une renaissance. Une fragrance qui passe de la solitude à la complicité, du chagrin au rire, du masque à la liberté.
Porter ce parfum, c’est rejoindre la danse, celle où chaque battement de cœur devient musique.