Elle faisait sécher leur sang au four afin de l'émietter en une pâte et de créer ensuite de délicieux biscuits à offrir à ses amis.
Voici Leonarda Cianciulli.
La première tueuse en série italienne également connue sous le nom de "savonnière du Corrège" qui, victime de superstition, animée par un amour maternel morbide et aberrant, voulait sacrifier la vie de 3 femmes.
Un départ clair et insolite avec le savon de Marseille fait immédiatement penser à quelque chose de chirurgicalement propre et étrange, allié au pétillement d'un accord poivré qui rappelle la soude caustique ; mais le fond riche, sale, complexe, poussiéreux et
doucement gourmand fait allusion à quelque chose de caché : dérangeant et accommodant à la fois.
Leonarda est un parfum puissant, qui communique l'unicité et la folie.
En cœur, les notes accueillantes et succulentes de la crème chantilly fraîche s'associent à l'odeur typique des biscuits maison.
Les biscuits, cependant, ont une surprise : à l'intérieur, en effet, le sirop de framboise se mélange aux notes initiales de sang coagulé, créant ainsi un accord explosif, à la fois doux et ferreux.
Mais la vraie cerise est dans les notes de fond, avec un Oud opulent et percutant, qui, mêlé à des accords de chocolat noir et des notes alchimiques rappelant le soufre, ouvre les portes d'un espace sombre et inexploré.