Burning Ben est un parfum né de l’ombre et du doute, une composition inspirée par le personnage fascinant et déroutant du film sud-coréen Burning. À l’image de Ben, cette fragrance avance masquée, enjôleuse et pleine de promesses, avant de révéler des profondeurs plus obscures et insaisissables. Elle capte l’ambivalence d’un homme à la fois charmeur et inquiétant, dont la beauté lisse dissimule une fascination pour le feu, la destruction, et le pouvoir silencieux.
Dès l’ouverture, une note fruitée gourmande et enivrante séduit les sens, une douceur presque innocente, trompeuse, comme un sourire trop parfait. Puis vient la chaleur envoûtante du cognac, suave et capiteuse, qui s’installe comme un luxe discret, un goût raffiné que l’on savoure à huis clos. Peu à peu, les accords se font plus denses, plus graves : le bois d’oud, profond et animal, s’unit au vétiver fumé et nerveux, dessinant une silhouette olfactive à la fois élégante et menaçante.
En fond, le cuir, l’ambre, le patchouli et l’encens déploient un sillage charnel, mystérieux, presque hypnotique. On y perçoit les contradictions d’un personnage en clair-obscur : la noblesse d’une allure, la tension d’un silence, l’arôme d’un secret qu’on devine sans pouvoir l’atteindre. Burning Ben est un parfum de dissonance maîtrisée, un jeu entre lumière et feu couvant, entre séduction et danger.
Porter Burning Ben, c’est se glisser dans la peau d’un inconnu qu’on ne peut définir, un être à la frontière du réel et du fantasme. Un parfum pour celles et ceux qui aiment être perçus sans être devinés.